Lescop

Photos du concert ICI

2 Novembre Poste à Galène.

Le succès actuel de Lescop, peu auraient parié dessus lors de son premier passage à Marseille en 2005 lorsqu’il peinait à convaincre avec son groupe Asyl.

Mais avec son dernier projet le Rochelais a réussi à attirer l’attention des médias radios, tv et presse, et du coup attisé une certaine curiosité son album à peine sorti.

Même en plein pont de la Toussaint le poste à galène affiche complet avec un public d’age varié, assurément nostalgiques de la new wave des années 80.

Très longue attente pour un concert relativement court mais une agréable surprise au final.
Séduit comme beaucoup par le single, j’avais été un peu déçu par le coté redondant et lisse de l’album, force est de constater que sur scène ça décolle nettement plus.

Pas de batteur (remplacé par un laptop) mais une dynamique assurée avec panache par de bons bassiste et guitariste.
Ce dernier est bien connu des habitués de liveinmarseille : on a déjà vu Cedric avec le groupe John et plus tard avec Pheobe Killdeer.

Look toujours aussi improbable (Fred Chichin meets Mars Volta) et riffs post punk assez imparables, gestuelle épileptique, il en volerait presque la vedette au chanteur.

Beaucoup dans la presse et dans la salle pensent à Ian Curtis en le voyant, ce que l’on peut comprendre vu son look et son mimétisme sur certains titres mais la comparaison est évidement exagérée.

La voix grave mais pas vraiment habitée, le personnage est nettement plus décontracté, parle pas mal entre les morceaux, vanne même un spectateur un peu bourrin.

On apprécie davantage qu’avec Asyl sa façon de marier le français à une musique résolument anglo saxonne, comme le font actuellement Mustang ou Aline (dont le chanteur était dans la salle).

On est néanmoins en deçà de la fraîcheur de Le Femme avec un style parfois un peu trop appliqué pour être honnête.

Sans temps morts les premiers titres s’avèrent plutôt efficaces sur scène : « Ljubjana », « Los angeles », « La nuit américaine » et enchaîner de manière fluide « Hypnose » et « La Forêt ».

Un peu moins convaincu par la suite, le rappel avec un inédit « Tu m’écrivais souvent » et « Slow disco » le voit un peu en roue libre.

Au deuxième rappel, un fan réclame en vain le titre « Marlène », il préférera rejouer « La forêt » (pour faire « comme dans les années 60 » qu’il n’a pas connu, fêtant avec cotillons ses 34 ans ce soir) en descendant dans le public pour finir dans une ambiance conviviale.

Prolongée par Manu le dj des soirées « Colorful », qui fera danser les plus motivés sur The Shoes, Kasabian, Foster The People, Phoenix entre autres tubes pop.

2 réflexions sur “Lescop

  1. BRUNO dit :

    Ai hésité, puis finalement n’y suis pas allé: si j’ai vraiment été séduit pas « la forêt » et « La nuit américaine », l’album m’a paru comme toi trop répétitif, manquant singulièrement de variété. Tout ce que je peux souhaiter au garçon c’est de vieillir comme Daniel Darc (mais les soucis de santé en moins!).
    En revanche aurait adoré retrouver mes années étudiantes avec Nada Surf…

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